Les enjeux

" Ensemble bougeons en Nord-Pas-de-Calais"

Il n’est plus à démontrer les bienfaits de la promotion des pratiques d’activités physiques pour la santé,  ni d’ailleurs les effets délétères de la sédentarité sur la santé.

Toutes les études menées sur les effets de l’activité physique montrent qu’une pratique régulière, pérenne et adaptée influe significativement sur le bien-être physique, moral et social des populations.
Il est par ailleurs admis qu’il est pertinent de combiner les niveaux d’interventions afin d’agir sur les personnes, leur entourage et les territoires de vie.
Même si de nombreuses structures  proposent des programmes de promotion des activités physiques il existe un déficit de liens entre l’offre et la demande pouvant être un frein à l’adoption de comportements généraux favorables à la santé ;

Un réseau sport santé bien être doit contribuer à répondre à ce constat et devenir une force de proposition de lutte contre la sédentarité, qui est avec le tabac, est un facteur de risque majeur sur l’état de santé d’une population.

Une mortalité prématurée évitable élevée, surtout chez les hommes.

Si la France se situe en Europe à une place honorable pour la prévalence de la mortalité en lien avec les maladies ischémiques, le Nord-Pas-de-Calais, par contre, occupe une place moins enviable en corrélation avec de très mauvais indicateurs de santé.

Or, si en France la prévention secondaire a entraîné une très bonne amélioration de la morbidité, grâce à l’amélioration des traitements, la prévention primaire et la prévention tertiaire restent aujourd’hui une préoccupation majeure mettant le médecin traitant au centre du dispositif.

De plus, le vieillissement annoncé de la population va entraîner une augmentation de la morbidité en lien avec une augmentation prévisible du nombre de maladies ischémiques en raison de l’importante corrélation qu’il existe entre obésité et diabète, provoquant par ailleurs non seulement une aggravation des maladies ischémiques mais aussi le nombre d’accidents vasculaires cérébraux aigus ou pire chroniques pouvant provoquer des complications motrices, cérébrales et psychiques au long cours.

La prévention primaire passe par l’information d’une population ou de larges territoires,  sur l’importance des facteurs de risques qui dans ce cas sont représentés par un cocktail associant tabac, obésité, diabète, cholestérol, hypertension et insuffisance de pratiques physiques.

Ceci explique que la mise en place de référentiels, de recommandations consensuelles, d’études randomisées et multidisciplinaires qui doivent permettre une meilleure information médicale et  une amélioration du système de veille sanitaire de la population suivie.

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